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Sat/Dec/J

Actu Toulouse


Toulouse. Foie gras fumé, Jurançon… : « Colette », un resto bistronomique ouvre dans l’hypercentre.

Le chef Alexandre Bourany a ouvert en août 2019, son premier restaurant, nommé "Colette" et propose une cuisine bistronomique en plein centre-ville de Toulouse. Présentations.

Le nom lui est apparu comme une évidence. « Colette », le premier restaurant du chef Alexandre Bourany, est une dédicace appuyée à sa grand-mère.
« Je viens d’une famille nombreuse et ma grand-mère, qui est Toulousaine, nous a toujours régalés dans les repas de famille avec ses plats qui mijotent. Cela reflète aussi l’esprit que je souhaite donner à ma cuisine. Je cuisine avec le cœur et je ne suis pas quelqu’un qui se cache dans l’arrière cuisine. J’aime rencontrer et discuter avec mes clients », explique le jeune homme de 36 ans, qui a ouvert en août 2019 son restaurant situé dans la très cossue rue Croix-Baragnon, en lieu et place d’une institution.


À la place de Chez Fifi

« Colette » remplace en effet « Chez Fifi », le restaurant de l’ancien bras droit de Joël Robuchon, Philippe Braun. Là encore, le clin d’œil est amusant : « Quand j’étais petit, je regardais les émissions de Joël Robuchon à la télé avec ma grand-mère. Et 30 ans plus tard, je rachète le restaurant du bras droit de Joël Rebuchon ! », poursuit Alexandre Bourany.
En ouvrant son premier établissement, doté de 38 places assises, l’ancien chef des cuisines du Bibent (le restaurant du chef Constant situé place du Capitole, ndlr) réalise un rêve et propose, avec ses cinq salariés, une cuisine bistronomique traditionnelle.

« Des produits simples mais parfaitement réalisés »

Alexandre Bourany, qui a fait ses classes au lycée hôtelier de Biarritz, au Pays Basque, ajoute :
J’aime travailler des produits simples mais je veux qu’ils soient parfaitement réalisés. Il n’y a pas de carte, les menus du midi sont renouvelés tous les jours et ceux du soir chaque semaine. Je travaille exclusivement avec des produits frais, de saison et j’attache une importance particulière à faire vivre les producteurs français.
Le midi, il propose une formule entrée-plat ou plat-dessert à 21 euros et une formule entrée-plat-dessert à 25 euros. Le soir, le menu en trois plats est à 39 euros et le menu en quatre plats est à 48 euros.


35 références de vin (dont du Jurançon)

Le natif de Jurançon (Pyrénées-Atlantiques) propose également 35 références de vins blancs, rouges ou rosés. Et pour les amateurs, il y a « des Jurançon qu’on ne trouve quasiment nulle part ailleurs ! ». Ses plats fétiches ? « Je travaille beaucoup le terre-mer. Je travaille aussi le cochon, en pâté en croute ou en terrine par exemple, ou encore le foie-gras qui est fumé par mes soins ».
Pour la Saint-Sylvestre, le chef a également concocté un menu spécial (à un prix de 100 euros) comprenant grignotages, amuse-bouche, deux entrées, un plat, du fromage et un dessert.

Sat/Nov/J

Magazine Intramuros


> LA TABLE DES COPINES
Non, Colette, ce n’est pas ma copine. Ma copine, celle avec qui je mange ce soir, c’est Béatrice. Colette, c’est le nom du restaurant dans lequel nous dînons et qui sonne comme un hommage à la grand-mère du chef. Le chef, lui, c’est Alexandre. Il a tenu les cuisines du Bibent, l’institution du Capitole appartenant à un certain Christian... Constant pendant sept ans.Tu suis... jusqu’à présent ? Et bien Colette, le restaurant, a ouvert ses portes cet été,à la place de Chez Fifi et c’est ce soir que je viens y manger.Avec Béatrice,donc,on opte pour un menu en trois temps (39,00 €) avec deux entrées et un dessert. On passe sur le plat pour un repas tout aussi gourmand mais plus léger. Un verre de vin nous est proposé en apéritif : un petit conseil, regardez la carte avant de dire oui.Au programme : velouté de potimarron, éclats de châtaigne, cromesquis de comté, puis fricassée de champignons de saison, persil plat, œuf de poule à 65° et toast d’abattis, enfin, et c’est un vrai délice, un dessert pomme Dulcey caramel. Des saveurs de saison, des recettes maîtrisées et un chef enthousiaste feront certainement les beaux jours de cette Colette, rue Croix-Baragnon.

Wed/Oct/J

Le premier article de Colette dans le magazine toulousain Boudu


Restaurant Colette
Il y a des successions qui ne sont pas forcément aisées. En choisissant de s'installer, pour la première fois à son compte, en lieu et place de Chez Fifi, dans la très chic rue Croix-Baragnon, Alexandre Bourany se savait attendu au tournant. Surtout après sept ans au Bibent, dont quatre aux commandes des cuisines.
Pensé comme un restaurant d'épicuriens proposant de la cuisine traditionnelle raffinée avec des détails revus de façon contemporaine, Colette affiche d'emblée une ambition réjouissante : que le client ressorte avec le sourire. Objectif atteint à tous les niveaux : le cadre épuré sans être froid, l'accueil prévenant sans être ampoulé, la cuisine qui allie avec brio le raffinement et l'authenticité des produits (avec en particulier une remarquable variété de légumes différents dans la même assiette), cette nouvelle table fait un zéro faute. Même si le prix (25€ pour entrée+plat+dessert à midi) n'est pas forcément pour toutes les bourses. Mais on n'a rien sans rien, comme disait ma grand-mère...

Plattegrond en Contact


17 rue Croix Baragnon 31000 Toulouse 05 61 53 34 24